INDICE DES ARGUMENS CONTENUS SUR CHASQUE Discours.
A Monsieur de la Nouë.
DISCOURS POLITIQUES ET MILITAIRES DU SEIGNEUR DE LA NOUE. PREMIER DISCOURS.
QUE LES PETITES CHOSES croissent par concorde, & par la discorde les grandes se ruinent. DEUXIEME DISCOURS.
DE LA LEGERETE DONT plusieurs usent à haïr, condamner & detester leurs prochains, à cause du different de la Religion. TROISIEME DISCOURS.
Lions chez eux & renards au dehors.
QUELLES VOYES ET PROcedures sont plus propres pour user au redressement de l’Estat. QUATRIEME DISCOURS.
DE LA BONNE NOURRITUre & institution qu’il est necessaire de donner aux jeunes gentils-hommes François. CINQUIEME DISCOURS.
QUE LA LECTURE DES LIvres d’Amadis n’est moins pernicieuse aux jeunes gens, que celle des livres de Machiavel aux vieux. SIXIEME DISCOURS.
QUE LA TROP PETITE CONSIDEration des biens que nous avons, & la trop aspre convoitise des biens que nous n’avons pas va multipliant nos miseres. SEPTIESME DISCOURS.
QUE LA PAUVRETE DE LA NOblesse de France n’est point tant procedee des guerres, qui ont esté quasi continuelles, depuis trente & cinq ans, que des erreurs qu’elle a commis en la dispensation de ses biens. HUICTIESME DISCOURS.
QUE CESTE GRANDE AFFECTION que les François ont d’aller cercher les guerres estrangeres, leur est maintenant plus nuisible que profitable. NEUFIESME DISCOURS.
DES TROIS FAUSSES OPINIONS lesquelles font desvoyer plusieurs de la Noblesse. La premiere. Que le principal but où le gentilhomme doit viser est de se rendre vaillant. La seconde. Que le gentil-homme qui ne bouge de sa maison, n’allant point dehors cercher ses avantures, jouit de peu de contentement, & est de bas courage. La troisiesme. Qu’encor que le Prince commande choses injustes à son sujet, il les doit executer. DIXIESME DISCOURS.
A SCAVOIR S’IL Y A MOYEN DE redresser & regler les Arrierebans de France, de telle sorte qu’on en puisse tirer quelque service. ONZIESME DISCOURS.
DE LA MULTIPLICATION des querelles particulieres, & des abus qui s’y commettent, qui ont grand besoing de reformation. DOUZIESME DISCOURS.
QUE SA MAJESTE DOIT ENTREtenir pour le moins quatre regimens d’infanterie en temps de paix, reduits tous à deux mille cinq cens hommes, tant pour conserver la discipline militaire, que pour estre asseuré d’avoir tousjours un gros corps de vieux soldats. TREIZIESME DISCOURS.
DES LEGIONNAIRES François. QUATORZIESME DISCOURS.
QUE LA FORME ANCIENNE DE ranger la cavallerie en haye, ou en file, est maintenant peu utile, & qu’elle est nécessaire qu’elle prenne l’usage des esquadrons. QUINZIESME DISCOURS.
DE L’USAGE DES CAMARADES, qui sont fort recommandees entre l’infanterie espagnole. SEIZIESME DISCOURS
DES RECOMPENSES ORDINAIres, qui se donnent aux soldats Espagnols, quand ils ont commis quelque acte signalé ; ce qui s’appelle entr’eux, avantages. DIXSEPTIESME DISCOURS.
QUATRE PARADOXES MI litaires. DIXHUITIEME DISCOURS.
Premier paradoxe.QU’UN ESQUADRON DE REITRES doit battre un esquadron de lances.
second paradoxe.QUE DEUX MILLE CINQ CENS CORselets & quinze cens harquebusiers se peuvent retirer trois lieues Françoises en campagne rase devant deux mille lances.
troisiesme paradoxe.QU’IL EST PROFITABLE A UN chef de guerre d’avoir receu une route.
quatriesme paradoxe.QUE LES EXPERIENCES MODERNES ont enseigné des manières de fortifier les places, tres-utiles pour leur petit coust, & non moins defendables que celles tant superbes que les ingenieurs avoient auparavant inventees.
QUE LA CONTINUATION DES meschantes procedures de guerres de maintenant fait estimer injuste une cause juste. DIXNEUFIESME DISCOURS.
QU’UN ROY DE FRANCE EST ASSEZ grand, sans convoiter ny pourchasser autre grandeur que celle qui est dedans son Royaume. VINGTIESME DISCOURS.
QUE LES ALLIANCES FAICTES par les princes chrestiens avec les mahumetistes, ennemis capitaux du nom de Christ, leur ont tousjours esté malheureuses, & qu’on ne se doit point allier estroitement avecques eux. VINGTUNIESME DISCOURS.
QUE LES PRINCES CHRESTIENS estans bien unis ensemble peuvent en quatre ans chasser les Turcs de l’Europe. VINGTDEUXIESME DISCOURS.
DE LA PIERRE PHILOSOPHALE. VINGTTROISIESME DISCOURS.
CONTRE CEUX QUI PENSENT que la pieté prive l’homme de tous plaisirs. VINGTQUATRIEME DISCOURS.
QUE TOUTE PERSONNE SELON sa capacité & vocation, peut user de la contemplation. VINGTCINQUIESME DISCOURS.
OBSERVATIONS SUR PLUSIEURS choses advenues aux trois premiers troubles, avecques la vraye declaration de la pluspart d’icelles. VINGTSIXIESME DISCOURS.
QUE CEUX DE LA RELIGION EUSsent esté prevenus au commencement de la premiere guerre civile, sans l’accident de Vassy.
ASSAVOIR SI MONSIEUR LE PRINce de Condé fit un si grand erreur aux premiers troubles, comme plusieurs ont dist, de ne s’estre point saisi de ta Cour ou de Paris.
DE TROIS CHOSES QUE J’AI REMARquees qui arriverent avant que les armees se missent en campagne. Dont l’une fut plaisante, l’autre artificieuse, & la tierce lamentable.
DE LA PROMESSE QUE FIT MONSIEUR le Prince de Condé à la Royne, un peu legerement, de sortir hors du Royaume de France, & de ce qui empescha qu’elle ne fut accomplie.
PAR QUELLE ACTION LA GUERRE commença à s’ouvrir manifestement entre les deux armees.
DE LA BONNE DISCIPLINE QUI FUT observee parmi les bandes, tant de cheval que de pied de Monsieur le Prince de Condé, seulement l’espace de deux mois. Puis de la naissance de la picoree.
POUR QUELLES RAISONS L’ARMEE DE Monsieur le Prince de Condé se dissipa apres la prise de Boisgency. Et comme il tourna ceste necessité en utilité, & du dessein de celle du Roy de Navarre.
QUE SANS LE SECOURS ESTRANGER qu’amena Monsieur d’Andelot, les affaires de ceux de la Religion estoyent en tres-mauvais estat, & les courages de plusieurs fort abbatus, tant pour la prise de Bourges & Rouan, que pour la desfaite de Monsieur de Duras. De la prise de Rouan.
DU DESSEIN QUE PRIT MONSIEUR LE Prince de Condé voyant ses forces estrangeres approcher, & comme il s’alla presenter devant Paris où ayant sejourné onze jours, sans faire nul effect, il s’achemina vers la Normandie.
DE SIX CHOSES REMARQUABLES advenues à la bataille de Dreux.
DU SIEGE MIS PAR MONSIEUR DE Guise devant Orleans , & du voyage que fit Monsieur l’Admiral en Normandie.
SECONDS TROUBLESDES CAUSES DE LA PRISE DES ARmes aux seconds Troubles, & comme les desseins, sur quoy ceux de la Religion s’estoient appuyez, se trouverent vains.
QUE TROIS CHOSES QUE LE PRINCE de Condé attenta rendirent le commencement de son entreprise fort superbe, dont les catholiques furent d’abord estonnez.
DE CE QUI AVINT AU DESLOGEment de Sainct Denis, qui est plus digne d’estre remarqué.
DU VOYAGE QUI SE FIT VERS LA Lorraine par tes deux armees à diverses fins.
DU RETOUR DES DEUX ARMEES VERS Orleans & Paris, & la maniere que tenoit le Prince de Condé, pour faire vivre, marcher, & loger la sienne.
DES NOUVELLES FORCES DE DIVERSES provinces qui se trouverent à Orleans, ce qui convia Monsieur le Prince de Condé d’entreprendre le voyage de Chartres.
DE LA SECONDE PAIX QUI FUT faicte à Lonjumeau.
TROISIEMES TROUBLESDE LA DILIGENTE RETRAITE DE ceux de la Religion aux troisiesmes troubles, & de la belle resolution de Monsieur de Martigues quand il vint à Saumur.
QUE LE TEMPS QU’ON DONNA A Monsieur le Prince de Condé, apres s’estre retiré a la Rochelle, sans lui jetter aucune armee sur les bras, lui servit de moyen de se prevaloir d’une grande province, sans le soustien de laquelle il n’eust peu continuer la guerre.
DES PREMIERS PROGRES DES DEUX armees, lors qu’estans en leur fleur elles cerchoient avec pareil desir de s’entre-combatre.
QUE LES DEUX ARMEES, EN S’ENtre-voulant vaincre, ne peurent pas seulement se combatre, & comme la rigueur du temps les separa, ruinant quasi l’une & l’autre armee en cinq jours.
DE LA MORT DE MONSIEUR LE Prince de Condé à Bassac.
DU MEMORABLE PASSAGE DU Duc de Deux-ponts , depuis tes bords du Rhin jusques en Aquitaine. Conference de l’entreprise de l’Empereur Charles v. & du Duc de Deux-ponts.
DU SIEGE DE POICTIERS.
DE LA BATAILLE DE Montcontour.
QUE LE SIEGE DE S. JEAN D’ANgely fat la ressource de ceux de la Religion.
QUE LA VILLE DE LA ROCHELLE ne servit pas moins à ceux de la Religion, qu’avoit fait Orleans aux troubles passez.
QU’EN NEUF MOIS L’ARMEE DE Messieurs les Princes fit pres de trois cens lieuës tournoyant quasi le Royaume de France ; & de ce qui luy succeda en ce voyage.
DES CAUSES DE LA TROISIESME paix, la comparaison d’icelle avec les precedentes, & si elles ont esté necessaires.
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Discours politiques et militaires
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Pour citer ce chapitre :
de La Noue, François.
Chap. « Page de titre () » in Discours politiques et militaires.
Ed. Frank Edmund Sutcliffe.
Genève: Librairie Droz, 1967
9782600024150
Pour citer un extrait :
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TEXTES LITTÉRAIRES FRANÇAIS
CXXXII
FRANÇOIS DE LA NOUE
Discours politiques et militaires
Publiés avec une introduction et des notes
par F. E. SUTCLIFFE Professeur à l’Université de
Manchester
Copyright (1967) by Librairie Droz S.A., 11, rue Massot, Genève.
Version numérique : Copyright 2015 by Librairie Droz S.A., 11, rue Massot, Genève.
All rights reserved. No part of this book may be reproduced or
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